aqui na lua
quinta-feira, julho 22, 2004
  Serge est mort... Oui, Reggiani



L'Italien


C'est moi, c'est l'Italien
Est-ce qu'il y a quelqu'un
Est-ce qu'il y a quelqu'une
D'ici j'entends le chien
Et si tu n'es pas morte
Ouvre-moi sans rancune
Je rentre un peu tard je sais
18 ans de retard c'est vrai
Mais j'ai trouvé mes allumettes
Dans une rue du Massachussetts
Il est fatiguant le voyage
Pour un enfant de mon âge

Ouvre-moi, ouvre-moi la porte
Io non ne posso proprio più
Se ci sei, aprimi la porta
Non sai come è stato laggiù

Je reviens au logis
J'ai fais tous les métiers
Voleur, équilibriste
Maréchal des logis
Comédien, braconnier
Empereur et pianiste
J'ai connu des femmes, oui mais
Je joue bien mal aux dames, tu sais
Du temps que j'étais chercheur d'or
Elles m'ont tout pris, j'en pleure encore
Là-dessus le temps est passé
Quand j'avais le dos tourné

Ouvre-moi, ouvre-moi la porte
Io non ne posso proprio più
Se ci sei, aprimi la porta
Diro come è stato laggiù

C'est moi, c'est l'Italien
Je reviens de si loin
La route était mauvaise
Et tant d'années après
Tant de chagrins après
Je rêve d'une chaise
Ouvre, tu es là, je sais
Je suis tellement las, tu sais
Il ne me reste qu'une chance
C'est que tu n'aies pas eu ta chance
Mais ce n'est plus le même chien
Et la lumière s'éteint

Ouvrez-moi, ouvrez une porte
Io non ne posso proprio più
Se ci siete, aprite una porta
Diro come è stato laggiù




Ma Liberté

Ma liberté
longtemps je t'ai gardée
comme une perle rare.
Ma liberté,
c'est toi qui m'as aidé
à larguer les amarres,
pour aller n'importe où
pour aller jusqu'au bout
des chemins de fortune,
pour cueillir en rêvant
une rose des vents
sur un rayon de lune!

Ma liberté
devant tes volontés
ma vie était soumise
ma liberté,
je t'avais tout prêté
ma dernière chemise
Et combien j'ai souffert
pour pouvoir satisfaire
toutes tes exigences!
J'ai changé de pays,
j'ai perdu mes amis
pour garder ta confiance!

Ma liberté,
tu as su désarmer
mes moindres habitudes
ma liberté,
toi qui m'as fait aimer
même la solitude.
Toi qui m'as fait sourire
quand je voyais finir une belle aventure,
toi qui m'a protégé
quand j'allais me cacher
pour soigner mes blessures!

Ma liberté,
pourtant je t'ai quittée
une nuit de décembre.
J'ai déserté
les chemins écartés
que nous suivions ensembles,
lorsque, sans me méfier,
les pieds et poings liés
je me suis laissé faire,
et je t'ai trahi
pour une prison d'amour
et sa belle geôlière!
et je t'ai trahi
pour une prison d'amour
et sa belle geôlière!




Le Petit Garçon

Ce soir mon petit garçon
Mon enfant, mon amour
Ce soir, il pleut sur la maison
Mon garçon, mon amour
Comme tu lui ressembles!
On reste tous les deux
On va bien jouer ensemble
On est là tous les deux
Seuls

Ce soir elle ne rentre pas
Je n'sais plus, je n'sais pas
Elle écrira demain peut-être
Nous aurons une lettre
Il pleut sur le jardin
Je vais faire du feu
Je n'ai pas de chagrin
On est là tous les deux
Seuls

Attend, je sais des histoires
Il était une fois
Il pleut dans ma mémoire
Je crois, ne pleure pas
Attends, je sais des histoires
Mais il fait un peu froid, ce soir
Une histoire de gens qui s'aiment
Une histoire de gens qui s'aiment

Tu vas voir
Ne t'en vas pas
Ne me laisse pas

Je ne sais plus faire du feu
Mon enfant, mon amour
Je ne peux plus grand-chose
Mon garçon, mon amour
Comme tu lui ressembles!
On est là tous les deux
Perdus parmi les choses
Dans cette grande chambre
Seuls

On va jouer à la guerre
Et tu t'endormiras
Ce soir, elle ne sera pas là
Je n'sais plus, je n'sais pas
Je n'aime pas l'hiver
Il n'y a plus de feu
Il n'y a plus rien à faire
Qu'à jouer tous les deux
Seuls

Attends, je sais des histoires
Il était une fois
Je n'ai plus de mémoire
Je crois, ne pleure pas
Attends, je sais des histoires
Mais il est un peu tard, ce soir
L'histoire des gens qui s'aimèrent
Et qui jouèrent à la guerre

Ecoute-moi
Elle n'est plus là
Non... ne pleure pas... !

 
terça-feira, julho 20, 2004
  Férias
Quando a espuma dos dias resulta da violência das horas e crescem castelos à beira-mar. Quando as ondas não se intervalam e a areia quase desaparece deixando uma ténue linha entre o oceano e a falésia. Apetece voar acima das águas e mergulhar de cabeça no frio. Nadar até não poder mais e parar numa ilha deserta, descançar.

 
  Vidas
que geram outras vidas




Desculpa o roubo...
Uma das duas coisas que fizemos mesmo bem, não foi?

 
sexta-feira, julho 02, 2004
  Sophia (novamente e sempre)


Liberdade

Aqui nesta praia onde

Não há nenhum vestígio de impureza,

Aqui onde há somente

Ondas tombando ininterruptamente,

Puro espaço e lúcida unidade,

Aqui o tempo apaixonadamente

Encontra a própria liberdade.


Sophia de Mello Breyner Andresen



 
Cronicas de uma nova colonia. Comentarios: aquinalua@gmail.com

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